L’HÉPATITE C: RÉFLEXION SUR LA QUESTION DE SON ÉLIMINATION AU BURKINA FASO.

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RÉFLEXION SUR LA QUESTION DE L’ÉLIMINATION DU VIRUS À L’HÉPATITE C AU BURKINA FASO.

Cérémonie de clôture Atelier VHC:
Le Min Santé Pr Charlemagne OUEDRAOGO entouré de DG INSP Dr Hien H et Pr SOMBIE

Du 23 au 25 juin 2021, s’est tenu dans la salle de conférence du restaurant ASANKA à Ouagadougou, un atelier pour l’élaboration d’un argumentaire sur un démonstratif d’élimination de virus à l’hépatite C (VHC) dans deux régions pilotes : Sud-ouest et cascades organisé par l’Institut National de Santé Publique (INSP) avec le soutien financier de DELTA PHARMA-MYLAN (groupe VIATRIS).
La cérémonie de clôture présidée par monsieur le Ministre de la Santé, Professeur Charlemagne Marie Ragnag-Néwendé Ouédraogo, a connu la participation de plusieurs experts de la question ainsi qu’une forte mobilisation des partenaires au développement.
Les résultats des certaines recherches menées ont démontré qu’au Burkina Faso, le Virus de l’Hépatite C (VHC) constitue un problème de santé publique avec une prévalence nationale de 3,6%. Cette infection est plus accentuée dans les régions du Sud-ouest et des cascades ou les prévalences étaient estimées respectivement à 13,2 et 6% au cours d’une étude publiée en 2018 par une équipe de recherche du Centre MURAZ de Bobo-Dioulasso. C’est fort de ce constat que l’INSP a initié des échanges durant 03 jours avec les acteurs de la recherche et les partenaires au développement sur un processus d’introduction et de plaidoyer pour élaborer un argumentaire sur un projet démonstratif d’élimination du VHC dans les régions du Sud-ouest et des Cascades.

Photo de famille

L’objectif de cet atelier étant de développer un consensus sur les stratégies d’élimination du VHC au Burkina Faso.
Selon le Ministre de la Santé, la mise en œuvre de ces interventions devrait renforcer, non seulement les services offerts aux personnes infectées par les VHC et les populations exposées au VHC, mais également avoir une incidence significative sur la réduction de la prévalence de cette infection à haut impact sanitaire et économique.
En effet, il est important de rappeler que le virus de l’hépatite C (VHC) est une cause majeure d’hépatite aigue et de maladie hépatique chronique que sont la cirrhose et le cancer du foie. Cependant, la prise en charge précoce des personnes infectées permet de guérir les malades par des traitements simplifiés.
Pour terminer, le premier responsable du département de la santé au Burkina Faso, n’a pas manqué d’inviter les légendaires partenaires au développement à avoir un regard plus approfondi sur la question de la maladie à VHC et à les intégrer dans leur différent programme d’accompagnement.

SCRP-INSP@2021


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